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 This friday night I'm totally drunk

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Zach F. Eyston
Zach F. Eyston

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MessageSujet: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyVen 8 Jan - 17:01

Depuis un certain échec lors d’une audition Zach avait mis les bouchées doubles sur le travail scolaire. Et dès lors qu’il ne se trouvait pas sur son scooter pour livrer des pizzas, il exerçait sa diction, retrouvait ses partenaires d’improvisation ou encore s’obligeait à travailler sur des classiques. Il n’avait pas eu de nouvelles de Sidney mais ne s’était pas démené pour en avoir, toujours un peu honteux de son geste lors de leur dernière rencontre. Elle non plus ne l’avait pas sollicité, ce qui ne le surprenait pas… Il avait tout foutu en l’air, mis le bordel dans sa tête, dans sa vie, qu’en savait-il vraiment ? Mais ce petit baiser de rien du tout coûtait cher. Le jeune homme avait parfois repensé à ce moment qu’ils avaient partagé avant qu’il ne dérape, et quand bien même il essayait de changer quelque chose dès lors qu’il rejouait la scène dans sa tête il ne se voyait pas agir autrement. Sa spontanéité et son envie l’emportaient toujours, le ramenant vers le fugace souvenir de la sensation de ses lèvres sur celles de la jeune femme. Pourtant il la savait hors catégorie. Plus âgée, avec un vécu bien plus important que le sien malgré qu’il n’en sache pas grand chose tant elle se montrait secrète. Il sentait qu’un passé lourd demeurait toujours accroché à la cheville de la jolie brune, une histoire compliquée ou douloureuse, peut-être même les deux.
Ce soir là ses amis avaient réussi à convaincre Zach de faire une pause et se changer les idées. Il ne travaillait pas à la pizzeria rien ne l’empêchait donc de sortir avec eux faire la fête. Le jeune homme s’était d’abord montré réticent avant d’accepter sous l’effet de la pression de ses amis qui commençaient à sérieusement s’inquiéter pour lui. Une fois décidé la motivation ne l’avait pas quitté et c’était avec bonne humeur qu’il s’était rendu à cette soirée organisée par une connaissance. De la bonne musique, un bon groupe de potes et de l’alcool, il n’en fallait pas plus à l’étudiant pour passer un bon moment. Et son attitude donnait entièrement raison à ses amis, Zach avait bien besoin de se défouler pour relâcher cette pression qu’il s’était imposé ces derniers temps. Particulièrement déchainé, il ne lésinait pas sur la consommation d’alcool et bien vite la désinhibition le conduisait à se lâcher totalement. Le jeune homme fit son show avec comme scène une table sur laquelle il dévoilait sans retenue ses talents de danseur… ce qui avec l’effet de l’alcool restait assez discutable quant à la qualité, mais son public étant pour la plupart arrivé à un taux d’alcoolémie significatif lui aussi les approximations passaient inaperçues.

Passant d’un délire à un autre avec son groupe d’amis, l’étudiant passait une très bonne soirée pour laquelle il les remerciait chaleureusement pour la vingtième fois au moins. Mais l’heure avançait, elle était passé de tardive à relativement matinale puisque quatre heure se dessinait sur sa montre. Déjà, pensait-il l’esprit embué par l’alcool qui s’était mêlé à son sang. Marchant avec ses amis dont chacun reprenait la direction de son domicile, Zach finissait par se retrouver seul dans les rues de Manchester, saoul avec des drôles d’idées en tête. Regardant de nouveau sa montre non sans une certaine difficulté pour en déchiffrer le cadran il lâchait un soupir. Il savait que sa mère avait le sommeil léger et si lorsque habituellement il sortait le jeune homme parvenait à rentrer ensuite chez lui sans la réveiller, ce soir ou plutôt ce matin il ne s’en sentait pas le courage. Le second problème étant que son père ne tarderait plus à se lever et dans l’éventualité où ils se croiseraient l’étudiant ne manquerait pas de subir quelques remarques de la part de son paternel. Zach réfléchissait aux autres options qui s’offraient à lui et en sortant son portable pour envoyer un message à l’un de ses amis quitté quelques minutes plus tôt il eu une idée, étrange… mais elle s’imposait à son esprit comme n’étant pas si mauvaise.
Le chemin lui paru long et il dû par moment se tenir aux murs mais ses pieds le menèrent à destination. Au moment d’entrer dans l’immeuble il eu une première hésitation qui ne durait qu’un très bref instant. Une fois à l’étage de l’appartement de Sidney il eu une seconde hésitation, comme figé sur le palier il regardait sa porte en se demandant si son idée était finalement si bonne. Son état d’esprit de la soirée et l’alcool prirent rapidement le relais pour qu’il finisse par frapper à la porte de la jeune femme sans même penser à l’heure qui l’était et que celle-ci pouvait être en train de dormir. Les mains sagement rassemblées devant lui il se balançait sur ses pieds d’arrière en avant comme s’ils avaient été pourvus de bascules. Au moment où il entendait le bruit du verrou s’ouvrir Zach cessait aussitôt de bouger et affichait un large sourire « Hey Sid ! » déclarait-il un peu trop fort pour l’endroit et l’heure, il se reprenait aussitôt après s’être mis la main sur la bouche. Il n’avait pas anticipé de parler avec tant d’engouement à la seule vue de la jolie brunette. Il reprenait alors en chuchotant « Hey Sid. Ça va ? » il voulu s’appuyer contre l’encadrement de la porte et le ratait lamentablement ce qui le déséquilibrait l’obligeant à se rattraper sur le mur d’à côté. Sa maladresse le fit rire « T’as vu, on aurait dit comme dans les films… Je hop et paaaf. » il continuait de rire un court instant puis se calmait en reposant son regard sur la jeune femme « Je me suis dit que j’avais envie de te rendre une p’tite visite et tadaaaaaam » une nouvelle fois sur ces derniers mots il avait un peu trop augmenté le volume.
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Sidney E. Harris
Sidney E. Harris

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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyVen 22 Jan - 18:12

Vendredi soir. Ces deux mots associés ensemble entrainaient une ribambelle d’images. Le week-end. Une soirée entre amis. Dans un appartement ou en boîte. Au restaurant ou dans un bar. A un concert ou au cinéma. De la joie, de la bonne humeur, de l’amitié, de l’amour. De bonnes choses, en bref. Autrefois, cela avait eu un sens pour la jeune femme. Quand elle était encore jeune. Assise dans son canapé, les genoux repliés contre sa poitrine, elle méditait sur cette pensée tandis que sa télévision lui annonçait les programmes à venir, ce qu’elles n’écoutaient que d’une oreille, et ne voyait absolument pas, quand bien même ses yeux étaient dirigés vers l’écran. Il y avait fort longtemps que le vendredi soir avait perdu de son sens pour Sidney. Depuis qu’elle avait été diplômée, en fait. Une fois confrontée aux horreurs de la guerre, tout avait changé. Le vendredi soir rimait peut-être avec un jeu de cartes pour certains, une clope au bec, et une boisson. Eventuellement un peu de musique, voilà tout. Mais ça, c’était surtout quand une accalmie pointait le bout de son nez. Le reste du temps, tous les jours étaient confondus. Seul comptait les évènements de la journée pour pouvoir espérer un peu de joie, de bonne humeur. Et cela pouvait arriver n’importe quand. Un lundi à seize heures, un jeudi à vingt-trois heures. Peu importait. Elle sortit de sa télévision, happée par la télévision qui après quelques longues minutes avait réussi à retrouver son attention. S’enveloppant de ses propres bras, elle eut un frisson et se concentra deux fois plus sur son écran, pour oublier combien elle se sentait seule. Et elle l’était. Il y avait une importante distance avec sa famille, et elle n’avait plus vraiment d’amis en ville. Ses amis, elle se les était fait ailleurs, dans d’horribles conditions. La seule personne qui pouvait être considérée comme tel ici-même n’était autre que Zach. Et voilà que ses pensées se perdirent dans ses souvenirs. Pas avec Eric, pour une fois, mais avec Zach. Il l’avait embrassée. Sans crier gare. Cela n’avait pas été désagréable, au contraire, mais la brunette l’avait à peine réalisé, bien trop surprise par ce geste. Bien trop tordue pour apprécier le moment présent, il avait fallu qu’elle se mette à paniquer intérieurement en se rendant compte qu’il venait de tourner une page pour elle. Cela avait été douloureux, de réaliser et surtout de l’accepter. Têtue et paumée, elle n’avait pas vécu ce changement d’un bon œil, parce que sa douleur, ses souvenirs, c’était tout ce qu’il lui restait. Elle n’avait plus de carrière. Plus d’amour ni d’amoureux. Plus de volonté. Plus de force. Plus grand-chose, tout simplement. Alors, elle se raccrochait à tout cela comme une moule à son rocher. Et se rendre compte que l’être disparu n’était plus le dernier à l’avoir embrassé avait été une sacrée claque qu’elle s’était prise en pleine figure.

L’heure avait pas mal tournée, et elle avait fini par s’endormir sur son canapé. A vrai dire, elle ne comptait plus les fois où cela lui arrivait. Non pas que Sidney ne dormait jamais dans sa chambre. Mais cela ne lui arrivait plus que rarement. Pour une seule et bonne raison. La télévision se trouvait dans son salon, et elle avait besoin de bruit pour occuper un minimum son esprit, pour ne pas que le film se joue lui-même dans sa tête, en ayant la merveilleuse idée de lui faire revivre certains moments durs de sa vie, certaines scènes particulièrement éprouvante de la guerre. Et la fin tragique que cette histoire avait connue. Voilà pourquoi, la plupart du temps, sa télévision tournait en boucle et qu’elle s’endormait toujours sur son canapé. Et parfois, il lui arrivait de le regretter. Comme cette nuit. Un hurlement se fit entendre et la sortit immédiatement de son sommeil. Regardant à droite et à gauche tout autour d’elle avec une rapidité à vous en décrocher la tête, elle fut encore plus perturbée. Une femme avait crié, elle en était sûre. Mais qui ? Et pourquoi ? Ce ne fut qu’après quelques secondes que son regard se porta sur l’écran, frottant ses yeux pour être certaine. Un film d’horreur. Mais quelle idée ! Elle leva les yeux au ciel en baissant le son de façon à entendre un bruit mais sans pour autant distinguer les voix. Histoire de ne pas faire un arrêt cardiaque au prochain hurlement. Ce fut en baillant qu’elle alla se servir un verre d’eau, avant de se rendre compte de l’heure tardive. Quasi matinale en fin de compte. Mais qui avait pu bien avoir cette idée saugrenue ? Passer un film d’horreur à pas d’heure ? Ce n’était pas Halloween, mince alors ! Elle en était là dans ses réflexions quand elle entendit de nouveaux bruits, ce qui la fit aussitôt sursauter. Mais cela ne provenait pas de son poste de télé. Elle crut qu’il s’agissait d’un frappement de porte, mais à cette heure-ci, c’était complètement improbable ! Reposant son verre, elle se rendit compte qu’elle commençait sérieusement à flipper. Réflexe totalement humain : se munir d’une arme. Parce qu’un bruit en pleine nuit n’était pas normal. Elle ouvrit l’un des tiroirs de sa cuisine et s’arma…. D’une poêle à frire. Ça ferait l’affaire. Et le visage d’un potentiel assaillant finirait comme une crêpe. De quoi s’assurer le temps de déguerpir. Persuadée que le bruit provenait de la porte, elle s’approcha à pas de loup de celle-ci et passa un œil dans le judas. Elle recula immédiatement en se demandant si elle perdait la boule avant de revérifier. Non, non, elle ne rêvait pas. Zach était bien devant sa porte. La poêle toujours en main, elle déverrouilla la porte et finit par l’ouvrir sur le jeune homme.

« Hey Sid ! » déclarait-il tout sourire. En guise de réponse, elle ne put que papillonner des cils. Zach était là. Heureux et… en pleine forme. Comme s’il était monté sur ressort. C’était l’impression qu’elle avait en tout cas. Et un peu maladroit aussi, mais il venait de se rendre compte que le volume sonore n’avait pas été adapté. « Hey Sid. Ça va ? » Elle avait frôlé la crise cardiaque deux fois d’affilé, mais sinon, ça allait oui. « Tu m’as fait une peur bleue ! » chuchota-t-elle un peu vivement, pas complètement remise de ses émotions. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Et puis elle le vit basculer alors qu’il avait entreprit un geste on ne peut plus simple : s’adosser au chambranle de la porte. Perplexe, elle le regarda tandis qu’il se mettait à rire. « T’as vu, on aurait dit comme dans les films… Je hop et paaaf. » Elle ne put que froncer les sourcils suite à cette réplique. « Tu hop et paaaf ? » répéta-t-elle bêtement, un peu désappointée quant à sa remarque. Certes, il ne fallait pas beaucoup à Sidney pour l’être, mais là, ça avait quelque chose de vraiment déconcertant. « Je me suis dit que j’avais envie de te rendre une p’tite visite et tadaaaaaam » Ce ne fut qu’à cet instant que Sidney compris qu’il était éméché, et même sacrément. Zach n’avait à nouveau su contenir le niveau de décibels qu’il était capable d’émettre. « Tu… » commença-t-elle avant de s’interrompre elle-même, se rendant compte qu’elle allait à nouveau se contenter de répéter ce qu’il venait de lui annoncer. « Allez, viens, entre. » dit-elle rapidement en lui faisant signe d’entrer pour ne pas tenter de réveiller tout l’étage. Une fois chose faite, elle referma rapidement la porte derrière elle, et le regarda à nouveau, histoire d’évaluer les dégâts. Le tadam bien prononcé lui avait donné une idée sur sa cuite. Ou plutôt, elle avait pu sentir à quel point il avait picolé. Dit comme ça, c’était plus approprié. Ses vêtements eux-mêmes semblaient être imbibés d’alcool. De l’odeur en tout cas. « Zach… ? Tu sais quelle heure il est ? » demanda-t-elle pour le tester. S’il était incapable de lire l’heure, son niveau d’alcoolémie ne pourrait être contesté. Réalisant qu’elle avait toujours son arme de fortune à la main, elle se dirigea vers la cuisine pour la poser sur le plan de travail et le regarder les bras croisés sur sa poitrine. « Je peux te poser une question ? » Ce fut plus fort qu’elle, il y avait quelque chose qu’elle n’était pas sûre de comprendre et… comme toujours, ça avait tendance à la travailler. Pourtant, depuis qu’elle l’avait vu à travers le judas, cette question l’obnubilait. « A quel moment tu t’es dit que tu allais venir chez moi ? Je veux dire, de toute évidence tu as fait la tête cette nuit. Mais après ce qui s’est passé, pourquoi avoir choisi de venir ici et pas ailleurs ? » Ce n’était pas un reproche, pas à prendre mal. C’était seulement, une question. Une question de Sidney, plutôt. Et puis, elle réalisa qu’elle faisait vraiment une mauvaise hôte. Mais ce n’était pas comme si elle avait l’habitude, après tout. « Tu veux boire un verre ? » commença-t-elle avant de le regarder d’un air entendu. « D’eau, évidemment. » Pas question de lui donner la moindre goutte de quoi que ce soit d’autre. Vu l’état dans lequel il était, elle se demandait déjà comment il avait pu aligner un pied devant l’autre et venir jusqu’ici. Ceci dit, si la fête s’était déroulée dans le coin, cela pouvait expliquer cela. Peut-être avait-il besoin de quelqu’un pour rentrer chez lui ?
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Zach F. Eyston
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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyLun 1 Fév - 21:06

Une peur bleue. Comment pouvait-elle savoir de quelle couleur était la peur ? Cette expression sonnait bien étrangement aux oreilles de Zach à cet instant, la faute aux quelques verres qu’il avait ingurgité durant la soirée. S’il ne c’était pas retenu, le jeune homme serait sans doute parti dans une discussion très philosophique sur la couleur que l’on pouvait attribuer aux émotions. Mais son équilibre plutôt précaire lui fit faux bond et s’éviter une chute avait totalement fait dévier son attention sur autre chose que la peur bleue de Sidney. La question de la jeune femme quant à sa présence très inattendue passait aussi à la trappe alors que l’étudiant dans un début d’hilarité revenait sur cette presque chute qu’il avait failli faire. La jolie brune ne devait pas comprendre grand chose mais ça Zach ne s’en rendait pas compte. Ainsi c’était sans complexe aucun qu’il avouait avoir simplement eu l’envie de lui accorder une petite visite, ce n’était pas la seule raison certes, mais c’était celle qui l’avait motivé en premier lieu. Son engouement n’était pas feint, en témoignait le volume sonore utilisé pour cet aveu. Le beau brun avait un peu du mal à maîtriser l’ensemble de son être de manière précise mais il allait essayer de faire de son mieux afin de ne pas causer de problèmes à la jeune femme. Cette dernière lui faisait signe d’entrer ce qu’il fit docilement toujours le sourire aux lèvres et la démarche un peu flottante malgré ses efforts.
L’heure. Pourquoi lui demandait-elle s’il connaissait l’heure ? N’avait-elle pas d’horloge chez elle ? Ça aurait été étrange, un peu à l’image de la demoiselle cependant, puisqu’il était difficile d’ignorer sa singularité. « Tard… tôt… j’sais pas. » il regardait sa montre et sifflait d’étonnement « Très tôt ce matin ! Voilà c’qu’il est. ». Une fois encore Zach se laissait happé par l’euphorie et riait sans vraie raison, en tout cas pas qu’il puisse expliquer, il trouvait ça drôle et le « ça » demeurait indéfini. Sidney était à priori d’humeur curieuse, enfin la situation expliquait aisément qu’elle se questionne mais pour l’esprit embrumé du jeune homme qu’elle veuille lui poser une question démontrait simplement sa curiosité. Simple comme bonjour, non ? « Tu viens de le faire. » plaisantait le beau brun sans pouvoir conserver un semblant d’air sérieux. Mais sa petite blague n’avait pas coupé la brunette dans son élan. Quand une question lui trottait dans la tête il fallait qu’elle la pose, ça Zach l’avait compris assez rapidement. Et ces questions pouvaient tout aussi bien être d’une étonnante banalité, comme s’avérer être de vraies colles. L’étudiant ouvrait la bouche comme pour répondre, mais il devait bien avouer qu’il ne savait pas bien quoi dire et se ravisait. Il lui fallait un peu de temps, un pour faire le tri dans sa tête de ce qu’il était pertinent ou non de dire, de deux pour trouver une formulation qui ne fut pas trop confuse.

« Et baaaah… » il gonflait ses joues et relâchait l’air d’un coup « J’sais pas. » il haussait les épaules en faisant une petite moue. Sans doute consciente qu’elle allait devoir s’armer d’un peu de patience pour soutirer un semblant de réponse à Zach, la propriétaire des lieux lui proposait un verre. L’étudiant eu d’abord un air pas franchement emballé « Non ça v... » il s’arrêtait quand elle précisait qu’elle ne lui offrirait rien d’autre que de l’eau et il acquiesçait alors par de vifs hochement de tête. Lorsqu’il fut servit le jeune homme bu sa boisson d’une traite, l’alcool lui avait donné soif, soif d’eau. Comme un gamin aurait pu le faire il tendait à nouveau le verre en direction de Sidney en lui faisant un grand sourire « Encore s’il te plait. ». Après ce second verre d’eau ingurgité il se sentait déjà mieux, les idées un tout petit peu plus claires, peut-être. A moins que ça ne fut qu’une sorte d’illusion, mais au moins cela lui permis de réfléchir à cette question posée par la brunette. Zach se grattait l’arrière de la tête « Je suis venu parce que ça fait longtemps qu’on s’est pas vu… » commençait-il avec une légère moue contrariée « J’ai passé la soirée avec mes amis, mais t’étais pas là alors que t’es une amie aussi. Du coup j’ai pris conscience que ça faisait longtemps que j’avais pas de nouvelle… » il haussait les épaules « Et puis c’était presque sur ma route pour rentrer. » le jeune homme se mettait à rire « Non en fait pas du tout. ». Comme il n’était jamais entré chez la jolie brune et n’avait fait que voir l’appartement depuis le pas de la porte, Zach observait les lieux avec curiosité. Son regard noisette balayait l’endroit sans pour autant faire attention aux détails. Il poussait un long soupir « Puis je peux pas rentrer… » et se frottait les yeux « Je peux dormir chez toi… ? » demandait-il avec une certaine timidité. Regarder le lieu de vie de Sidney lui avait fait prendre conscience de son impossibilité à retourner chez ses parents dans cet état. Captant l’air interrogateur de la jeune femme il grimaçait « Mes parents… surtout ma mère. Elle va me tuer si je rentre comme ça. » il faisait un petit sourire « J’ai un tout petit peu bu. » non ? Sans blague ! Et il pensait que cela était passé inaperçu…
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Sidney E. Harris
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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyMer 24 Fév - 18:50

« Tard… tôt… j’sais pas. » répondait-il lorsqu’elle lui demandait s’il avait une idée de l’heure. En soi, les deux réponses étaient acceptables, tout dépendait du point de vue. Ou il était tard dans la nuit, ou très tôt dans la matinée. Mais le jeune homme ne tarda pas à regarder sa montre, et à opter pour une des deux solutions. « Très tôt ce matin ! Voilà c’qu’il est. » Son air surpris et sa conclusion la firent sourire un peu. Il était effectivement très tôt. Mais le jeune homme, sans doute bien trop éméché, ne réalisa pas qu’il était tout de même un peu étrange de venir frapper à une porte à cette heure-ci. Bon, évidemment, les circonstances changeaient un peu la donne, et elle n’allait pas le mettre à la porte dans cet état. Etait-il ne serait-ce capable de lui dire quel jour on était ? Pas si sûr. Ceci dit, comme la plupart du temps chez la brunette, une question, existentielle pour elle, lui trottait en tête. Et comme d’ordinaire, elle tâta le terrain pour la poser. Evidemment, pour entamer un tel sujet, il était d’usage d’utiliser une question rhétorique. « Tu viens de le faire. » Sidney mit quelques secondes avant de se rendre compte de la situation, de cette réponse en rapport avec son interrogation. Hochant quelques fois la tête pour confirmer, elle ne se laissa pas démonter pour autant, et fini par lui demander pourquoi il était venu chez elle. Non pas qu’elle n’appréciait pas ou qu’elle le chassait. Mais avec la brune, il s’agissait toujours d’une simple curiosité, de vouloir trouver des réponses à des questions qui pouvaient être claires pour les gens qui n’avaient aucun mal avec les sous-entendus, qui arrivaient à traduire les comportements. « Et baaaah… » A le voir gonfler les joues, il lui rappela un enfant, et elle se fit la réflexion que sous l’effet de l’alcool, on avait tous tendance à l’être, à parler simplement, à comprendre ce qui était simple, à ne pas trop réfléchir, à rester simple. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres tandis qu’il concluait. « J’sais pas. » D’un signe de la main, elle lui fit comprendre que ce n’était pas grave, avant de lui proposer à boire. Tandis qu’il déclinait, elle jugea bon de préciser qu’elle entendait bel et bien un verre d’eau, et non quelque chose de plus fort. Ce qu’il accepta volontiers, cette fois. Il en redemanda même un verre entier après avoir vidé le premier d’un seul coup. Sidney ne put qu’écarquiller un peu les yeux, curieuse de voir un tel spectacle.

Ce n’est qu’à cet instant qu’elle réalisa qu’elle ne lui avait même pas proposé de s’installer sur le canapé, ce qu’elle fit d’un petit geste de la main tandis qu’il commençait à parler. Tout en l’écoutant, elle s’installa elle aussi, juste à ses côtés. « Je suis venu parce que ça fait longtemps qu’on s’est pas vu… » A cette réplique, elle ne put que baisser la tête, honteuse. C’était vrai. Elle n’avait pas donné de nouvelle, n’avait pas fait un pas vers lui pour lui dire que ça allait, que sa vie n’était pas sans dessus dessous. Elle en avait tout simplement été incapable, parce que c’était le cas. Ce baiser l’avait bousculé, et elle n’avait pas été prête à un tel changement. « J’ai passé la soirée avec mes amis, mais t’étais pas là alors que t’es une amie aussi. Du coup j’ai pris conscience que ça faisait longtemps que j’avais pas de nouvelle… » Sa réplique aurait pu la faire sourire, si elle n’avait pas éprouvé une gêne encore plus importante. « Oui… » chuchota-t-elle à peine. « Je suis désolée… » Parce que c’était vraiment nul de se comporter ainsi. Elle le savait. Et pourtant, elle était incapable du contraire. Incapable de se comporter normalement, comme tout le monde. Parce qu’elle n’avait plus la moindre notion de normalité. « Et puis c’était presque sur ma route pour rentrer. » Chose qu’il nia quelques secondes à peine après l’avoir dit, tout en riant. Sidney trouvait ça fou que Zach ne soit pas le moins du monde gêné par la situation, mais l’alcool devait encore une fois jouer un grand rôle là-dedans. Il aidait à désinhiber, dans plus d’un sens du terme, après tout. « Pourtant, tu as fait le détour. » se contenta-t-elle de dire simplement. C’était un fait, qu’elle réalisa une fois dit tout haut. Et d’un seul coup, ça avait encore plus d’importance. Ca augmentait sûrement sa gêne. Parce que bon, elle se sentait vraiment mal de ne pas avoir fait d’efforts, et d’être aussi pathétique et lamentable psychologiquement. Tout ça pour un petit baiser de rien du tout… Pourtant, c’était beaucoup pour elle. Enorme, même. Et c’était ça toute la différence. Sidney ne savait pas trop quoi lui dire à cet instant…

Pour éviter ce long silence gênant, elle but une gorgée d’eau tandis qu’il lui expliquait qu’il ne pouvait pas rentrer. « Pourquoi ? » demanda-t-elle sans vraiment comprendre ce qui l’en empêchait. Après tout, elle pourrait toujours le ramener. Parce qu’il était clair qu’elle ne le laisserait pas rentrer seul dans cet état. Sid but une nouvelle gorgée. Ce qu’elle n’aurait jamais dû faire, mais elle était loin d’imaginer que Zach lui poserait une telle question. « Je peux dormir chez toi… ? » Evidemment, la jeune femme faillit tout recracher immédiatement, et dû mettre la main devant sa bouche pour éviter de le faire. Se retenir n’était pas chose facile tant sa surprise était grande. Elle tenterait bien d’avaler, mais… Sa gorge était nouée. Difficilement, elle finit par avaler sa gorgée, et se mit à tousser plusieurs fois. Elle avait eu tellement de mal à avaler qu’elle avait presque fini par se noyer. « Qu… Quoi ? » demanda-t-elle entre deux quintes de toux. Dormir ici ? Chez elle ? Lui ? Est-ce qu’elle avait bien entendu ou est-ce qu’elle venait d’imaginer cette phrase ? « Je pourrais… » Te ramener chez toi. Mais elle ne finit par sa phrase, trop déconcertée pour ce faire. « Mes parents… surtout ma mère. Elle va me tuer si je rentre comme ça. » Les parents. Détails qu’elle avait oubliés, elle devait l’avouer. « Oh… » fut la seule chose qu’elle trouva à répliquer à cet instant. Ce détail la ramena à la réalité. Il avait beau être majeur, elle se rendit compte de leur différence d’âge. Dormir chez elle ? C’était un peu inapproprié, de son étrange point de vue. Pourtant, elle ne pouvait l’envoyer paître. Qui plus est, ils étaient amis, n’est-ce pas ? Alors, qu’est-ce qu’elle trouvait au juste d’inapproprié là-dedans ? « J’ai un tout petit peu bu. » Elle ne put s’empêcher de rire un peu à cette réplique. Sans doute était-ce plus nerveux qu’autre chose. « Un peu beaucoup, oui ! » Finalement, cela la détendait un peu. Parce que la demoiselle n’avait jamais été dans une telle position. Encore une fois, il la bouleversait, elle et ses habitudes. Elle retrouva bien vite son sérieux, mais ne se sentait pas moins gênée pour autant. Aussi, elle se leva, pris son verre et se dirigea vers la cuisine. Là, elle ouvrit un placard et en sortit une bouteille de whisky. Non entamée. En réalité, elle ne savait même pas pourquoi elle l’avait achetée dans un premier lieu. Pourtant, elle lui était bien utile aujourd’hui. Sans réfléchir outre mesure, elle l’ouvrit et s’en servit un verre, pour finir par retourner s’installer sur le canapé, bouteille de whisky déposée sur la table.

Sidney osa lui jeter un regard, et en le voyant ainsi, complètement saoul et en se rendant compte combien il lui demandait à chaque fois, elle se mit à boire une rasade de son whisky, accompagnant cela d’une magnifique grimace. « Beurk, c’est tellement fort ce truc. » ne put-elle s’empêcher de commenter. A nouveau, elle le regarda. Non, vraiment, elle ne pouvait pas le flanquer à la porte. Maintenant, elle ne pourrait pas conduire non plus, vu sa sensibilité à l’alcool, elle serait forcément positive, même avec une petite quantité comme celle-ci. Elle ne finirait pas saoule comme lui, mais elle n’aurait plus les idées claires. Et c’était bien son intention. Ca désinhibait, après tout. Ce dont elle avait pile poil besoin. Alors, elle finit son verre d’une dernière gorgée. « J’espère que t’as pas bu ça toute la soirée ! » lui dit-elle tout en lui désignant son verre, bien qu’à présent vide. « Donc… » reprit-elle en chassant une mèche de son visage. « Il faudrait que tu passes la nuit ici. » Encore une fois, elle reprenait simplement les faits. « Il m’en faudrait presque un autre. » Mais c’était trop fort pour qu’elle le fasse réellement. « Bon… Entendu. » se surprit-elle à dire. En réalité, elle avait un peu de mal à croire qu’elle avait bel et bien fait cela. Pourtant, c’était le cas. « Mais… » commença-t-elle à dire en levant un doigt, tout en le regardant bien dans les yeux. « Tu vomis aux toilettes seulement, si besoin. » Ca, c’était la règle ultime, parce qu’elle aurait bien trop de mal à s’occuper de ça. « Et avant de t’écrouler de fatigue, tu me laisseras juste le temps de changer les draps de mon lit. » Ce n’était pas comme si elle y dormait tout le temps, et c’est aussi pour cette raison que des draps propres lui semblaient être on ne peut plus appropriés que son lit laissé quasiment à l’abandon. « 5 minutes pour du confort. Et… voilà. » conclut-elle en haussant les épaules, en ayant pourtant cette sensation d’étrangeté. C’était bien la première fois que ça lui arrivait, et ça lui faisait bizarre.
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Zach F. Eyston
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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyMer 2 Mar - 21:29

En soi fournir une explication quant à sa venu chez la brunette aurait pu être quelque chose de très simple… si Zach n’avait pas été complètement saoul. Néanmoins il avait réussi à fournir une explication relativement claire, ce qui était presque un exploit tant il peinait à trouver la concentration suffisante pour s’offrir une réflexion qui ne soit pas construite sur les fondations bancales de l’alcool. L’étudiant songeait qu’il était plus simple pour lui de rassembler ses idées une fois assit après y avoir été invité par Sidney. Sans doute que ne plus avoir à gérer son équilibre debout lui conférait un peu plus de ressources à mettre au profit de cette réponse qu’attendait la jeune femme. Interrogation légitime étant donné le temps écoulé depuis leur dernière entrevue et surtout son issue. Et s’il avait pris la peine d’expliquer à la brunette le cheminement de pensée qui l’avait amené jusque devant la porte de son appartement, Zach aurait pu tout aussi bien lui dire qu’il avait eu envie de la voir tout simplement. Bien aidé par la désinhibition dû à son taux d’alcoolémie la démarche lui avait paru naturelle que de se pointer chez elle simplement guidé par sa volonté. Et puis comme il la considérait comme une amie réclamer l’asile alcoolique auprès d’elle n’avait rien d’étonnant pour lui. Son naturel, sa décontraction, il les devait clairement aux verres ingurgités tout au long de la soirée et la réaction presque coupable de la brunette l’interloquait. Elle s’excusait et il haussait les épaules « Bah c’est pas grave maintenant j’suis là et on peut discuter. » répondait-il avec enthousiasme avant que son problème majeur ne le rattrape, à savoir qu’il ne pouvait absolument pas rentrer chez lui comme ça au risque que sa mère ne s’en rende compte. Sale quart d’heure assuré.
Verbalisant sa problématique avec sans détour il questionnait aussitôt Sidney sur la possibilité qu’elle l’héberge pour la nuit. Et si la jeune femme avait été étonné que le beau brun affirme ne pas pouvoir rentrer chez lui, sa question eu un effet encore un peu plus marqué sur elle. Même bourré Zach vit clairement qu’elle était presque sur le point de s’étouffer, aussi il avait jugé bon de justifier sa requête en expliquant son risque de s’exposer aux foudres maternelles en était saoul. Apparemment l’information n’améliorait pas vraiment l’état de Sidney qu’il vit se lever comme un clown serait sorti de sa boite. Etait-ce si étrange que ça de lui demander ce qu’il avait l’impression d’être qu’un petit service. Il pouvait même dormir sur un tapis ou à même le sol… la réaction de la brunette l’intriguait. Le jeune homme fut à son tour surpris en la voyant réapparaitre un verre dans une main et une bouteille de whisky dans l’autre. Ecarquillant les yeux en l’observant se rassoir il clignait des paupières avec l’espoir que cette scène n’était qu’un mauvais tour de son esprit. Pourquoi Sidney buvait-elle ? Pour se rapprocher de son état à lui et mieux le comprendre ? Etait-il à ce point catastrophique ? Il fit une moue en la voyant grimacer lors de l’ingurgitation de sa boisson et échappait un rire à sa remarque « Bah c’est du whisky. » faisait-il remarquer avec une grande perspicacité. A priori même si elle n’aimait pas ça, cela ne l’empêchait pas de boire à nouveau toujours sous l’œil perplexe de Zach.

« Tu veux faire la fête aussi ? » demandait-il en arquant un sourcil presque inquiet qu’elle puisse répondre positivement à cette question « Non parce que là… je suis pas sûr de pouvoir suivre mais bon si tu veux demain… ou non, peut-être plutôt après demain on pourra boire et tout si tu veux. » disait-il tout naturellement comme il pourrait prévoir une soirée très arrosée avec son groupe d’amis. Mais en la voyant terminer son verre d’une traite l’étudiant eu un doute sur la véritable traduction de ce geste. Il ne devait pas viser juste, elle buvait pour une autre raison comme… se donner du courage ? Fronçant les sourcils Zach observait son hôte en se retenant de rire, elle était drôle quand même, un vrai sketch à elle toute seule. Il hochait la tête quand Sidney évoquait la nécessité qu’il avait de dormir ici dans son appartement « Ouais… pour pas que ma mère me transforme en chorizo à mettre sur la pizza. ». D’autre quoi parlait la brunette ? L’étudiant mis un peu de temps à comprendre qu’elle faisait référence à ce verre à peine terminé. « Tu… » il pouffait de rire incapable de continuer et secouait la tête, il valait mieux ne pas se lancer dans une explication de ce qui l’amusait. Finalement au prix d’un effort certain la jolie brune acceptait de lui offrir un toit pour ce qui restait de la nuit. Zach allait exprimer sa reconnaissance mais n’eut pas le temps d’en placer une que déjà Sidney dispensait ses conditions. Aussi attentif que sa condition le lui permettait le jeune homme regardait son interlocutrice avec une réelle volonté de rester sérieux.
Autant dire que ce ne fut pas sans effort, mais il parvenait à tout l’écouter jusqu’au bout avant de poser les questions qui le taraudaient. « Seulement si j’ai besoin des toilettes je vomis ? » questionnait-il tout en essayant de trouver la réponse par lui même « Ou si j’ai besoin de vomir je vais aux toilettes ? » il se grattait la tête « Je vomirais pas, ça sera plus simple. » comme si cela était totalement et parfaitement contrôlable. Sidney avait aussi mentionner son lit et des draps propres, c’était peut-être ça qui suscitait le plus d’interrogation de la part de Zach « Pourquoi tu veux changer de draps ? Je peux dormir là. » l’étudiant sautillait sur le canapé pour en juger le confort « Ça sera bien. ». Un sourire malicieux étirait alors ses lèvres et il pointait la brunette du doigt « A moins que tu me veuilles dans ton lit à tout prix… » déclarait-il avec un air qui se voulait plus ou moins séducteur mais était surtout très caricatural. Il ne mit pas longtemps à exploser de rire « Il est comment d’ailleurs ? » disant cela le beau brun s’était levé d’un bond bien décidé à s’offrir une visite des lieux. Certes ce n’était pas ce qui se faisait de mieux en matière de politesse mais sur l’instant seule sa curiosité l’animait. Trébuchant légèrement en butant sur la table basse le jeune homme ne fut pas arrêté pour autant dans son élan et c’est le pas léger mais décidé qu’il se dirigeait vers ce qui lui semblait être le couloir qui le mènerait directement vers la chambre de la Sidney.

Ouvrant une porte, la première qui croisait sa route, il tombait sur les toilettes justement « Oh ! Salut. Je viendrais que si je dois vomir. » lâchait l’étudiant en riant avant de refermer la porte. Il poursuivait son chemin jusqu’à trouver la chambre, il observait la pièce et arquait un sourcil, c’était étonnement… sans vie ? Comme si la jeune femme n’y allait pratiquement jamais, en tout cas son lit était impeccablement fait pour quelqu’un censée dormir à cette heure si matinale. Sans demander une quelconque permission, porté par une drôle d’énergie, sans doute ses dernières forces disponibles, Zach s’avançait et s’asseyait sur le bord du lit de Sidney « Il a l’air cool. » il se laissait tomber le dos contre le matelas « Assez mou mais pas trop, juste assez dur mais pas trop. » il tournait la tête en direction de la jeune femme sans se relever pour autant « Bon ok ça va je me dévoue je veux bien dormir là. » il levait les yeux et partait dans un nouveau rire. Une fois relevé il s’approchait de la jeune femme et sans réfléchir à son geste l’enlaçait pour une accolade amicale, un câlin quoi… Dans sa spontanéité il occultait totalement la gêne qu’il pouvait potentiellement éveiller chez la brunette. « T’es vraiment une amie cool ! » il inspirait puis expirait profondément comme soulagé « Grâce à toi ma mère me passera pas le savon du siècle. ». N’ayant plus tellement la notion du temps ni de ses gestes le jeune homme ne reculait pas, prolongeant cette étreinte qu’il ressentait comme étrangement réconfortante alors qu’il n’avait pas vraiment eu la sensation d’avoir besoin de quelque réconfort que ce soit. « En plus tu sens bon. » faisait-il remarquer tout haut « On a toujours besoin d’amies qui sentent bon. » clairement l’alcool le rendait encore plus bavard… trop sans doute.
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Sidney E. Harris
Sidney E. Harris

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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyVen 11 Mar - 16:16

« Bah c’est du whisky. » Oui, et aussitôt ingurgité, elle se demandait bien comment on pouvait apprécier un tel goût. Il y avait de meilleurs alcools, de ce qu’elle se souvenait, en tout cas. La pensée était un peu paradoxale, puisqu’elle en possédait une bouteille, mais son usage n’avait pas eu une visée à titre personnel. Elle l’avait destinée pour quelqu’un d’autre. Parce qu’à l’époque, elle avait imaginé qu’un jour, il mettrait les pieds ici, et qu’ils passeraient une bonne soirée ensemble, autour d’un verre ou deux, entre autre. « Tu veux faire la fête aussi ? » A cette question, la brunette fronçait les sourcils tout comme il venait lui-même de le faire. Faire la fête ? Sa cuite ne lui suffisait-elle pas ? « Non parce que là… je suis pas sûr de pouvoir suivre mais bon si tu veux demain… ou non, peut-être plutôt après demain on pourra boire et tout si tu veux. » Un sourire se dessina sur ses lèvres, rassurée de l’entendre dire cela. « Non, t’en fais pas, la fête est finie. » Elle n’allait de toute façon pas l’inciter à empirer son état. Déjà comme ça, il en tenait une sacrée couche… Inutile d’aller plus loin et de risquer un coma éthylique ! « Et si j’étais toi, j’attendrais un peu plus longtemps avant de remettre ça. Enfin, une fête alcoolisée en tout cas. » Rien ne l’empêchait de s’amuser sans boire. Une réplique légèrement humoristique lui vint à l’esprit et elle ne put s’empêcher de la lui dire. « A moins que tu aies une audition pour interpréter un mec complètement bourré. Ceci dit, tu t’es bien mis dans la peau du personnage ! » Et pas qu’un peu, cela dit en passant. Elle songea l’espace d’un instant qu’il serait tellement plus drôle et plus réaliste que chaque scène du genre ne soit pas jouée mais vécue lors du tournage. Imaginez un peu le naturel ! Malgré cela, l’état de Zach lui donnait du fil à retordre, et le fait de l’héberger pour la nuit relevait d’une mission high level pour Sidney. En soi, ce n’était pas la mer à boire, mais pour elle, c’était comme de décrocher la lune, quelque chose de complètement irréaliste. Avoir quelqu’un chez elle, pendant la nuit, qui plus est un membre de la gent masculine, complètement éméché, et pis encore, celui qui l’avais déjà poussée à aller de l’avant. Et si cela se reproduisait encore ? Et s’il tombait sur son jardin secret, cette photo ? Pis encore, s’il décidait de s’en emparer pour elle-même ne savait quelle raison qui poussait une personne saoule à faire n’importe quoi, et finissait par l’abimer, la détruire, la perdre ? Elle n’aurait plus rien de lui. Rien. Rien du tout. Nada. Le néant. Et là, elle se rappela pourquoi elle avait jugé le whisky nécessaire.

« Ouais… pour pas que ma mère me transforme en chorizo à mettre sur la pizza. » Si toute personne saine d’esprit aurait sans doute rit à l’évocation d’une telle image, ou se serait mis à visualiser Zach en chorizo parsemant une pizza, tout en voyant le paradoxe puisqu’il les livrait, ce n’était pas le cas de Sid. Elle flippait comme une malade, ayant presque l’impression de faire quelque chose d’illégal. Et ça l’était presque, pour elle, pour son esprit tordu et loufoque. Etait-ce la tête qu’elle faisait qui venait de le faire rire ? Possiblement. Elle fronça les sourcils, ne pouvant s’empêcher de retenir sa question. « Pourquoi tu ris ? » Etait-ce le fait qu’elle évoque un second verre de whisky alors qu’elle n’aimait pas cela ? Finalement, Sidney finit par accepter. Elle ne pouvait décemment pas le laisser partir dans cet état, alors autant le garder en sécurité. Et puis, elle ne le quitterait pas des yeux, sa profession l’aiderait en plus à voir le moindre signe de malaise. C’était la meilleure option de toute façon. Ceci dit, elle lui expliqua la règle principale à suivre, celle de la course aux toilettes en cas de remontée acide. Parce que ça, elle avait toujours eu du mal… Mais visiblement, ses explications semblaient être bien trop compliquées pour le jeune homme, qui retourna la question sous deux interrogations différentes, changeant totalement le sens, avant d’arriver à une utopique conclusion. « Je vomirais pas, ça sera plus simple. »  Ah… Si seulement… Mais la jeune femme savait d’ores et déjà qu’il y avait peu de chance que cette éventualité se produire. « Tu vas vomir aux toilettes et uniquement là-bas. » clarifia-t-elle tout de suite. Quoi qu’en y repensant, elle avait une solution supplémentaire. « Ou dans une bassine. Je t’en donnerais une tout à l’heure. » Au cas où les toilettes seraient trop loin pour lui. Ça valait mieux. Définitivement. « Pourquoi tu veux changer de draps ? Je peux dormir là. » Non, il ne pouvait pas. Parce qu’elle avait un lit à disposition, et que le canapé était son lit. Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas le lui prêter, mais… C’était son cocon, son petit réconfort. Elle se sentait beaucoup mieux pour dormir dans son canapé que dans son lit. « Parce que c’est mon lit. » commença-t-elle avant de vite réaliser qu’elle mettait les pieds dans le plat, et qu’il valait mieux ne pas s’engager en terrain miné. « Pour ce soir, évidemment. » En plus de tous les autres, compléta-t-elle mentalement. « Et puis, si tu dors dans la chambre, tu seras obligé de passer devant moi pour faire des conneries. » Comme se balader en pleine nuit, se fracasser contre un meuble, décider de préparer un plat complexe et faire brûler l’appartement. Elle extrapolait, bien sûr. « A moins que tu me veuilles dans ton lit à tout prix… » Son cœur manqua un battement. Puis deux. Et même trois. Avait-elle bien entendu ? Surprise comme pas permis, elle se demandait si elle avait encore les idées claires. Bien qu’il se mit à rire, elle ne répondit rien et resta stoïque, ne sachant que penser. Elle flippait à nouveau. Etait-ce vraiment une bonne idée de l’accueillir pour la nuit ? De quoi serait-elle faite ? Sidney tiendrait-elle le coup ?

Elle mit quelques instants à réaliser que Zach s’était levé et était parti inspecter les lieux, cherchant visiblement la chambre. Elle le suivit, se préparant à l’avertir que la porte qu’il s’apprêtait à ouvrir n’était pas celle de la chambre, mais c’était déjà trop tard. « Oh ! Salut. Je viendrais que si je dois vomir. » répondait-il aux toilettes. Heureusement qu’il riait, parce qu’elle aurait écarquillé les yeux s’il avait été sérieux au point de discuter le plus naturellement du monde à un WC. Il n’empêche que plus le temps passait, plus elle se demandait dans quoi elle s’était embarquée. Ce n’était pas qu’elle n’appréciait pas Zach, mais elle se sentait complètement dépassée. Pourtant, gérer les états d’ébriété, elle l’avait déjà fait. Lors de ses études notamment. Mais là, elle avait l’impression de débarquer sur la planète mars. Une partie d’elle priait pour qu’il ressente vite le contrecoup de l’alcool et s’endorme paisiblement, mais l’autre partie d’elle-même, et sans doute la plus rationnelle, voyait que ce n’était pas encore prêt d’arriver. En témoignait son énergie et ses rires fréquents. Arrivés dans la chambre, il finit par tester le matelas. « Assez mou mais pas trop, juste assez dur mais pas trop. » Hum… S’il le disait. En réalité, Sidney n’était pas certaine d’y avoir dormit une fois depuis son retour. Mais en même temps, elle ne prêtait pas beaucoup d’attention à ce genre de détail, et comme dit, elle ne se sentait pas à l’aise dans sa chambre. Cet espace plus petit et fermé lui donnait presque l’impression d’être claustrophobe. Le silence l’oppressait, et la laissait seule avec ses souvenirs noirs. L’étendue du salon lui paraissait être un meilleur désert. « Bon ok ça va je me dévoue je veux bien dormir là. » Léger sourire sur les lèvres, elle hocha la tête, satisfaite. « De toute façon, tu n’avais pas vraiment le choix. » Bien que s’il avait opposé une résistance physique, elle n’aurait sans doute pas fait le poids. « Allez debout, il faut que je change les draps. » Ce serait ballot qu’il s’endorme dans ses draps inutilisés et presque poussiéreux. Mais s’il se levait effectivement, la brunette n’avait en rien anticipé la suite des événements. Ni d’une, ni de deux, le voilà qui l’étreignait, tandis que les yeux de Sidney s’écarquillèrent suite à la surprise. Décidément, celles-ci se multipliaient. Encore une fois, son cœur rata un battement, trop peu habitué à ce genre de démonstration. Son corps eut un bug complet, et ses yeux restèrent écarquillés, au point de se demander si la jeune femme était encore capable de ciller. Pas si sûr. Elle fut incapable de lui rendre son étreinte et gardait les bras ballants le long du corps. Non pas qu’elle n’avait pas envie de lui rendre son étreinte, ou qu’il ne la « méritait » pas ou quoi que ce soit d’aussi prétentieux. Simplement, tout cela allait trop vite pour elle. Tellement vite qu’elle était complètement déboussolée. Son cerveau suivait à peine. Cependant, elle l’entendait la complimenter, lui faisant remarquer qu’elle était cool. Intérieurement, elle se dit qu’il n’imaginait même pas à quel point… Faire tout ça, tous ces pas de géants, prendre autant sur elle, tout ça pour lui ! Oui, elle était vraiment cool !

Ce moment durait une éternité, et Sidney n’avait toujours pas bougé. Ce n’était pas désagréable, mais c’était étrange pour elle, et vraiment, elle ne savait comment se comporter. Il ne lui viendrait pas à l’esprit de le repousser, mais lui rendre l’étreinte lui semblait véritablement impossible. Alors, elle attendit. C’était la meilleure solution, non ? Attendre que son moment lui passe aussi brièvement qu’il était venu. « En plus tu sens bon. » Ses yeux réussirent à bouger un peu, et finir par revenir à la normale. Ceci dit, voilà qu’elle fronçait à nouveau les sourcils. « Ah bon ? » Oui, elle avait bien dit cela. Comme si elle s’était attendue au contraire, comme si c’était étrange. Sidney restait Sidney. Et vu tous les chocs et toutes les émotions qu’il lui avait donné, une réponse encore plus étrange que la normale n’était finalement pas étonnante. « On a toujours besoin d’amies qui sentent bon. » Elle se racla un peu la gorge, sans tenter le moindre geste pour se reculer et briser l’étreinte. « Oui, pour pas avoir à leur vomir dessus tout son saoul. C’est toujours plus pratique. » répondit-elle le plus sérieusement du monde. Son esprit avait fait un blocage sur le compliment pour la simple et bonne raison qu’il l’effrayait. On ne faisait pas ce genre de remarque sans raison, sans… apprécier et sans vouloir aller plus loin, non ? C’était le genre de phrase appréciable mais parfaite pour draguer, pour se rapprocher de quelqu’un. Et ça, son cerveau l’avait tout de suite compris. Aussi avait-il lancé une alerte rouge immédiate, au point que la jeune femme n’ait absolument pas conscience de tout cela. Drôle de mécanisme, certes, mais drôle de femme, aussi. « Il va quand même falloir que je change les draps. » dit-elle simplement en se rendant compte que les secondes s’égrenaient. Peut-être même les minutes ? Qu’en savait-elle, après tout. Cela le fit reculer et terminer cette longue étreinte, tandis qu’elle lui lançait un petit sourire. Se dirigeant vers l’armoire, elle l’ouvrit et se mit sur la pointe des pieds pour atteindre l’étage la plus haute, celle où elle stockait les draps de rechange. Du bout des doigts, elle les fit avancer avant de pouvoir s’en saisir. Rapidement, elle s’activa pour ôter les anciens et installer les nouveaux. Même comme ça, elle ne se sentait pas à l’aise ici. « Et voilà, c’est bien mieux. » feignait-elle avec enthousiasme. « C’est comme ça qu’on reçoit des invités. » Tout du moins, dans ses souvenirs. Et c’était peut-être superflus vu les circonstances, mais pour elle cela avait eu de l’importance. Encore une fois, elle démontrait qu’elle était vraiment siphonnée du bocal, mais qu’importe. « Oh, j’ai failli oublier la bassine ! Ne bouge pas, je reviens. » Aussitôt dit, elle s’éclipsa pour chercher ladite bassine dans le placard sous l’évier de la cuisine avant de revenir en la brandissant presque fièrement. « Les toilettes de rechange, dirons-nous. » dit-elle en la posa sur l’une des tables de chevet. « Je ne t’ai même pas demandé si tu avais passé une bonne soirée, en fait. » Ce qui faisait office de question, évidemment. Et ce, bien qu’elle avait une claire idée de la réponse, vu son état, il aurait été difficile qu’elle fut mauvaise, après tout. « Vous avez fêté quelque chose de particulier ? » demanda-t-elle, curieuse.
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Zach F. Eyston
Zach F. Eyston

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MessageSujet: Re: This friday night I'm totally drunk    This friday night I'm totally drunk  EmptyDim 27 Mar - 21:15

Sidney commentait son état d’ébriété et Zach souriait connement. Effet direct de l’alcool qui le rendait plutôt euphorique, un brin hyperactif et encore plus déroutant qu’à l’accoutumé pour la jolie brune. Elle avait l’air de s’étonner de chacun de ses gestes et d’autant plus de ses paroles. Sa tendance à vouloir comprendre le sens de chaque chose ne devait certainement pas aider puisque le jeune homme n’était plus vraiment capable d’explication, tout au moins pas qui soit véritablement claire ou logique. Et rire pour rien faisait aussi partie de ces choses que l’étudiant ne parviendrait pas à expliquer à son interlocutrice, sauf en usant de la facilité « Parce que t’es drôle. » répondait-il à cette simple question sur son hilarité, parce qu’en réalité il en avait déjà occulté la vraie raison. Suivit un débat sur l’utilisation des toilettes uniquement pour vomir ou non, avec une clarification rapidement apportée par la maîtresse de lieu qui tenait au bon fonctionnement de cette brève cohabitation le temps d’une nuit. La bassine serait d’ailleurs compris dans le service, une bonne nouvelle au cas où le whisky, la vodka et le gin avaient comme une envie de se faire la malle. Le beau brun lui non plus ne comprenait pas tout de la part de Sidney. Elle lui laissait son lit et comptait même changer les draps alors qu’il devait être plus prêt d’une heure de se lever décente que de celle de se coucher… cette perte de temps apparaissait comme futile aux yeux du jeune homme qui affirmait pouvoir se contenter du canapé. Il fut alors surpris par la réponse de son hôte, elle dormait dans son salon. Il arquait un sourcil en réfléchissant à cela. Elle avait un lit dans sa chambre mais son lit c’était son canapé… « C’est étrange. » concluait –il plus pour lui-même que vraiment à l’intention de la concernée. Il ne fit même pas attention aux précisions qu’elle apportait, trop focalisé sur la connerie qu’il allait pouvoir dire. Et cette dernière avait laissé la brunette dans un tel état de perplexité que l’étudiant l’avait prise de vitesse pour s’offrir une visite des lieux.
Lorsqu’il trouvait la chambre de la jeune femme, il acceptait d’y dormir, il serait bien mieux sur ce grand lit que sur son canapé, et puis elle semblait tellement tenir à ce qu’il dorme là et pas ailleurs qu’il ne comptait pas entamer de négociations. Sidney était bien claire, il n’avait pas le choix « Bien chef. » répondait-il avec le sourire en se relevant pour qu’elle puisse changer les draps puisque là encore il n’avait à priori pas le choix. Et pour remercie la brunette de sa gentillesse à son égard il allait spontanément l’enlacer comme il l’aurait fait avec n’importe quelle amie. Il ne remarquait même pas qu’entre ses bras elle était telle une poupée de chiffon, inerte les bras ballants et surtout totalement prise de cours. Tout ce que Zach savait c’est qu’il était content de pouvoir compter sur elle, de voir que malgré leur dernière entrevue qui avait totalement cafouillé par sa faute et l’absence de contact pendant un certain temps, elle était là. Ça avait quelque chose de réconfortant pour lui de pouvoir la serrer dans ses bras, même si elle ne lui rendait pas son étreinte. Son ivresse le rendait encore plus spontané qu’à son habitude et ses pensées passaient bien trop facilement la barrière de ses lèvres. Ainsi appréciant l’odeur du parfum de Sidney c’est sans hésitation aucune qu’il l’affirmait, argumentant qu’il était important d’avoir des amies qui sentent bons. Il n’y avait rien à comprendre là dedans si ce n’est que l’étudiant s’était bien trop laissé aller sur l’alcool tout au long de la soirée passée avec ses amies. La réponse de la jeune femme l’interloquait et il ne saisissait pas vraiment le sens de son propos, elle avait peur qu’il lui vomisse dessus ? Peut-être. En tout cas elle insistait sur ces draps qu’elle devait changer et Zach libérait la brunette en reculant et levant les mains « Ok puisque tu insiste. ».

Il l’avait observé se hisser sur la pointes des pieds et attraper les draps avec une technique bien élaborée. En temps normal il l’aurait aidé, mais là le temps qu’il réagisse elle avait déjà réussi à attraper les draps. Cependant il l’aidait comme il le pouvait à retirer les anciens draps puis mettre les propres. Autant dire que le jeune homme n’était pas d’une grande efficacité mais l’intention était là. Sidney avait l’air très satisfaite que les choses soient comme elle le souhaitait, et son soucis de bien le recevoir fit sourire Zach « Tu sais tu m’aurais dit de dormir sur un tapis par terre je l’aurais fait… » lâchait-il avant de se remettre à rire. Il ne faisait qu’affirmer la vérité, car dans cet état il aurait été parfaitement capable de dormir à même le sol si on ne lui avait pas offert un autre option. Revint le sujet de la bassine, car Sidney tenait sans doute à ce qu’il n’y ai pas de catastrophe pendant les quelques heures à venir ce qui était plus que compréhensible. Elle lui demandait de ne pas bouger et l’étudiant hochait vivement la tête pour accepter sa requête. Il n’avait de toute façon pas eu l’intention de se balader de nouveau dans l’appartement de la jeune femme. Cependant il mettait à profit se temps seul pour se déshabiller, les posant soigneusement dans un coin de la chambre où siégeait une chaise. Et il était simplement vêtu de son boxer quand la brunette réapparaissait avec le graal, enfin la bassine... Elle la déposait sur la table de nuit, et le questionnait sur le bon déroulement de sa soirée « Oh ouais c’était cool. » répliquait le concerné avec enthousiasme « On s’est bien marré. Ça faisait longtemps que j’étais pas sorti alors je me suis un peu lâché. » non sans blague ?
Fêtaient-ils quelque chose de particulier ? Pas vraiment. « Euh… bah on était jeudi. Donc on fêtait le jeudi. » répondait-il avec une innocente simplicité. Il s’approchait ensuite du lit et souriait à l’idée de pouvoir enfin s’allonger. L’énergie commençait à lui manquer et le contre coup du volume d’alcool qu’il avait ingurgiter pesait de plus en plus lourd. Passant à côté de Sidney il lui adressait un sourire « T’es sûre que ça t’embête pas de dormir sur le canapé, hein ? » lui demandait-il, soucieux de la situation de la brunette. D’un geste lui désignait la surface du matelas « Non parce que sinon il est assez grand pour nous deux… » ses sourcils se froncèrent aussitôt « Quoi que si on est deux… la place pour chacun sera moins grande. Donc en fait faudrait mesurer ton canapé pour savoir si c’est plus avantageux de dormir sur le lit ou sur le canapé. ». Zach se grattait la tête, perplexe puis haussait les épaules avant de se glisser dans les draps propres. Il s’allongeait et regardait le plafond « Ça va ça tourne pas…trop. » affirmait le beau brun avec ce sourire qui ne le quittait pas. Il se redressait vivement et cette fois il sentie sa vue se brouillée « Wow là ça tourne plus par contre. » un nouveau rire lui échappait et il retrouvait un peu de sérieux en reposant son regard sur Sidney « Tu peux laisser la porte entrouverte ? » demandait-il avec une petite moue « Comme ça si je dois sortir en urgence… je me prendrais pas la porte dans la tête. » il avait déjà oublié d’ouvrir une porte dans une situation un peu similaire, le souvenir de la douleur le rendait prévoyant malgré les verres en trop. Son air enthousiaste disparaissait petit à petit pour laisser place à une mine plus soucieuse « Tu… Est-ce que tu pourrais juste rester deux minutes ? » il était un peu embarrassé par cette requête mais elle lui était nécessaire.
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